LE TRAVAIL MONOGRAPHIQUE : déroulé
« Le révolutionnaire doit entendre l'herbe pousser » (K.MARX)
Travail d'élaboration, de passage entre :
Point de départ
Une histoire, un discours (une chose à dire) à propos et qui germe et monte aux lèvres, comme une ritournelle insue, avec de plus en plus d'insistance.
Quels sont les outils mobilisés ?
Qu'est-ce qui s'en dégage ? des faits pourraient avoir été déterminants
Dans ce qui s'est joué, qui est relaté et ouvert à l'évocation, des faits apparaissent déterminants, moments-clés (signifiants). Ils pourront servir de points d'appui, d'organisateurs à la trame qui apparaît, s'épaissit au point parfois de devenir confuse…. « Cent fois sur le métier…. ».
Un titre éclairant est trouvé, puis un script se profile, s'étoffe
Un récit se construit petit à petit à partir et autour de ces points d'ossature. Cette scénarisation à rebours est un des moments décisifs du travail.
Des éclairages théoriques en cours de route
Il est fait appel, chemin faisant, à des notions théoriques pour « approfondir, préciser, éclairer »…
Où aller les chercher ? Dans un cursus extérieur ? Dans la bouche ou sous la plume du Psy. Patenté ? Dans ce qui s'est joué et qui ce qui s ‘en dit ?
Qu'en est-il de ce recours à cette espèce de norme de l'action pédagogique, véritable catéchisme pré-existante dans l'Olympe pédagogique et dont l'écrit monographique retrouverait comme par miracle : La PI ?
Et si « la théorie » n'ajoutait rien, était non pas tant la marque d'un gain de pensée qu'une traduction de « la pratique », déployant ce qui s'y jouait, dans le quotidien de la classe ? Un changement de registre en somme ?
Et, parfois, la délivrance intervient
Il arrive (souvent) que ce qui est ainsi écrit, réécrit avec patience et ténacité que l'on gagne en profondeur, ait de la gueule, que le discours, le récit ait gagné de l'épaisseur, de la gueule, qu'il cause …Peut alors intervenir la décision de mettre bas les stylos et de déposer une première version de la mono…et d'inscrire à l'arrivée de ce premier tour, le mot : FIN !
Pour terminer, ranger et nettoyer avec soin, le champ opératoire
Comme dans tout moment collectif en PI, on veillera à ce que la clôture du chantier mono et la séparation puissent se faire « proprement », sans non-dits bouchons.