COLLECTIF EUROPEEN
D'EQUIPES DE PEDAGOGIE INSTITUTIONNELLE

On fait un journal !

Ça pourrait être un titre des « Récrés du Petit Nicolas » (le gentil, celui de Sempé et Gosciny) mais non, c'est un projet de l'épirénées.

Cette année, nous avons choisi de travailler, lors de nos rencontres mensuelles, sur le journal de classe et après une heure de remue-méninges sur le Conseil en moyenne et grande section de maternelle, il nous fallut décider d'un fonctionnement pour ce nouveau travail.

Comment s'y prendre ?
Difficile de savoir par quel bout commencer… Certains font un journal dans leur classe, d'autres pas, certains aimeraient, d'autres hésitent…
C'est alors qu'une voix hésitante se fit entendre :
« et si on faisait un journal ?... »
Un silence a suivi. Un silence assez rare dans ces réunions où le temps est compté et passe si vite. Un silence où sûrement chacun devait peser le pour et le contre : nouvel engagement, encore du boulot en perspective… Un silence de réflexion avant de prendre une décision…
Et puis, au bout d'un moment, une autre voix :
« je suis d'accord avec la proposition de… »
« oui, moi aussi… »
Et d'une proposition, nous avons fait une décision.
Donc, nous allons faire un journal.

Mais qu'est-ce qu'on y met dedans ? Est-ce qu'on laisse tomber l'idée de départ de travailler sur les diverses facettes de la réalisation d'un journal de classe ? Et puis pour qui ? Pour quand ? Comment ?
Finalement, nous nous sommes mis d'accords sur l'échéance (30 juin 2008), sur le fait que notre journal sera présenté lors de la rencontre avec GPI31, qu'on pourra également le présenter au BI, qu'il y aura au moins une chronique sur la réalisation de notre journal (pas à pas) et un historique du journal scolaire. C'est déjà pas mal.
Pour le reste nous déciderons le 12 décembre.

J'ai bien aimé ce moment où entre praticiens (quelques fadas qui se remettent à bosser le mardi soir de 17 h à 20 heures 30, une fois par mois, pour comprendre ce qu'il peut se passer là où ils travaillent toute la journée), nous avons pu décider, c'est-à-dire relancer la machine, la mettre sur les rails et lui donner un but.
Et en plus, à l'heure du bilan, tout le monde était content…
Rendez-vous au 30 juin, on vous tiendra au courant.

Vincent Bordeneuve

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