Épilogue
La relecture des textes ci-dessus (cf. Transpassibilité, le jardin de l'impossible) nous amène en effet à épiloguer un peu plus longuement à partir de ce à l'orée de quoi, avec l'évocation d'un objet « a » dont la résonance ''fait'' appel à ce que quelque chose du sujet s'y reconnaisse, cette histoire de fêlure nous a amenés dans ses dernières lignes... l'orée d'un miroir, pourrions-nous dire, dispositif spéculaire où peut se jouer le forçage institutionnel du sujet ''comme'' un autre, au sens où quelque chose d'une vérité qui est au plus près de ce que cet être a peut-être de plus singulier et de plus intime, y est confronté au risque de s'y reconnaître... S'y reconnaître, mais pas entier, pas dans son intégrité, pas tout, puisque, dans ce miroir, la vérité de cet ''autre'' unifié marque en même temps l'entrée dans le comme si d'une fiction... celle d'être humain.
Un truc en quelque sorte, ainsi que l'étrange accent de François Tosquelles lui faisait de ce terme habiller l'existence d'un Club thérapeutique, dont il disait peu de temps avant sa mort :
« Cé ''trouc-là'', il faut qué ça continoue ! »
Là trouvent leur point d'achoppement et leur limite, et se dépassent sans doute, avec cette autre métaphore d'un miroir en trompe l'œil qui s'érige en tiers, avec le trucage qu'il suppose et les semblants qu'il génère jusque dans les mots, les précédentes métaphores, images toutes naturalistes et botaniques du pissenlit et de l'herbe qui pousse, évoquant de manière analogique l'antagonisme de l'émergence d'un élan vers l'Ouvert versus l'anéantissement dans une béance.
Épiloguer... car l'hypothèse au dernier paragraphe de ce texte d'un objet « a » comme source et relais d'un appel, devrait amener à y introduire, avec le déjà-là de la machinerie du Club thérapeutique, l'ensemble des « objets » matériels ou immatériels que celui-ci amène avec lui et propose, et qui peuvent être eux-mêmes appelés à remplir à l'occasion cette fonction d'objet(s) « trouvé(s)-créé(s) » qui fonctionne(nt) comme appât(s), comme leurre(s), voire même comme manne divine, tels parfois de petits rien qui n'en sont pas moins de précieuses trouvailles, moins éphémères et insaisissables peut-être que l'élan d'une herbe ou d'un pissenlit qui poussent.
Dans un article ayant pour titre L'objet chez Lacan, Jean Oury ne se met-il pas en scène de la manière suivante : « Il y a une phrase que je répète à chaque occasion : ''Quiconque parlera du transfert sans parler de l'objet « a » …'' (Je ne dis d'ailleurs jamais ce qui va lui arriver comme châtiment...) On pourrait peut-être dire à l'inverse qu'on ne peut pas parler de l'objet « a » sans évoquer le transfert. Ce n'est pas forcément réciproque, mais il faut dire quelque chose du transfert si l'on parle de l'objet « a ». En fait, j'ai déjà fait allusion au transfert (…) D'une façon aphoristique et pragmatique, on peut dire que le transfert, c'est l'interprétation ; à la limite, c'est le désir » … plus ou moins fantasmatiquement déguisé.
C'est dire, s'agissant du transpassible, que les représentations qu'on peut être tenté de saisir ou de se faire de la matérialité de son élan et, dans le meilleur des cas, de sa mise en mouvement vers une existence, peuvent gagner à être interrogées par cette réflexion que nous livre Jacques Lacan dans le livre IV de son séminaire intitulé La relation d'objet. Il y questionne la fascination exercée sur l'esprit médical par la matière, le Stoff primitif, quand une réalité organique est mise au principe de tout ce qui s'exerce dans l'analyse : « Il y a là une espèce d'absurdité pour un analyste, si tant est qu'il admette l'ordre d'effectivité dans lequel il se déplace. »
« Laissez moi faire une simple comparaison pour vous le montrer. C'est à peu près comme si, ayant à s'occuper d'une usine hydraulique électrique qui est en plein milieu du courant d'un grand fleuve, le Rhin par exemple, quelqu'un se mettait, pour parler de ce qui se passe dans cette machine, à rêver au moment où le paysage était encore vierge et où les flots du Rhin coulaient d'abondance. Or, c'est la machine qui est au principe de l'accumulation d'une énergie quelconque, en l'occasion cette force électrique, qui peut ensuite être distribuée aux consommateurs. Ce qui s'accumule dans la machine a avant tout le plus étroit rapport avec la machine. Dire que l'énergie était déjà là à l'état virtuel dans le courant du fleuve, ne nous avance à rien. Cela ne veut, à proprement parler, rien dire, car l'énergie, en cette occasion, ne commence à nous intéresser qu'à partir du moment où elle est accumulée, et elle n'est accumulée qu'à partir du moment où les machines sont entrées en action. Sans doute sont-elles animées d'une propulsion qui vient du courant du fleuve, mais croire que le courant du fleuve est l'ordre primitif de l'énergie, confondre avec une notion de l'ordre du "mana" cette chose d'un ordre bien différent qu'est l'énergie, et même qu'est la force, vouloir à toute force retrouver dans quelque chose qui serait là de toute éternité la permanence de ce qui est accumulé à la fin comme l'élément de Wirkung, de Wirklichkeit (réalité effective) possible – cela ne peut venir à l'idée qu'à quelqu'un qui serait entièrement fou. » (pp.32-33)
A ce stade du questionnement, on peut avoir à faire avec un paradoxe qui, à l'affirmation de Jean Oury rappelant que « Nous ne sommes pas des mécaniciens », opposerait une affirmation offerte à la réflexion sur les murs d'un stage de formation à la Pédagogie Institutionnelle, affirmation propre à alimenter la perplexité des stagiaires : « Qu'on le veuille ou non, ''STAGE = MACHINE !'' »
… de quoi provoquer à réfléchir longtemps, en effet, à ce que le dispositif induit par l'affichage de la grille d'organisation d'un stage de formation à la PI, invitant le stagiaire à s'y reconnaître, peut présenter d'analogie, dans l'une de ses fonctions, avec celle soutenue par le dispositif du miroir a. Car en tant que celui-ci produit l'image d'avenir d'un autre, celle-ci ne s'y situe dans l'immédiateté de sa rencontre que sur un mode orthopédique dans son articulation à des entours et des ambiances anticipant sur le futur d'un cheminement de trans-formations possiblement réelles dont, en conséquence d'une telle virtualité, la maîtrise et la maturation effectives ne sauraient dès lors ni coïncider, ni se confondre avec elle. Si en effet, la fonction du miroir s'y caractérise par quelque chose d'automatique, ce n'est peut être que l'inévitable rencontre d'un manque qui consiste en ce qu'on ne puisse y reconnaître son image qu'en demeurant dans l'impossibilité de s'y retrouver dans l'intégralité de son être, tel Narcisse s'épuisant à refermer ses bras sur son propre reflet.
« On est fêlé... on est fêlé !... » ... et donc, humanisés, en même temps que nous sommes appelés à vivre exilés dans les mots, en tant qu'êtres de fiction, marqués par cette discordance spéculaire qui demeure, qu'on le veuille ou non, la gardienne de notre structure de parle-êtres.
C'est peut-être en cela que Psychothérapie et Pédagogie Institutionnelles sont, à ce qu'en disait Jean Oury, « le même bazar ». Elles présentent en effet, sous cette expression, au moins un lieu commun où peuvent se retrouver les réflexions que tels un miroir leurs deux champs génèrent, que ce soit les très nombreuses invitations à s'inscrire de la feuille de jour d'un club thérapeutique, ou celles affichées sur les murs d'un stage ou d'une classe de PI proposant ses divers ''objets'' pédagogiques. La tiercéité spéculaire qui les soutient, ces ''réflexions'', est le signe en effet d'un extérieur ''déjà-là'', qui topologiquement ne se confond pourtant pas avec ''le'' lieu déjà-là d'un investissement premier, mais invite plutôt à aller risquer les errances et les restes du désir amoureux qui s'y est attaché, à la rencontre d'objets autres, susceptibles d'en piéger parfois des fragments en en sollicitant l'élan de façon secondaire.
C'est peut-être une telle petite monnaie à haute valeur fiduciaire pourtant, qui peut y avoir cours, dans ces bazars évoqués ci-dessus. Est-il pertinent de la mettre en rapport avec ce que, dans le Séminaire V sur Les formations de l'inconscient (ch. XVI, p. 296), Jacques Lacan expose d'un « … schéma minimum de tout procès d'identification au sens propre, l'identification au niveau secondaire ». Il y schématise le processus d'identification en posant au départ le sujet et un autre terme ayant pour lui valeur libidinale. Puis il pose un troisième terme avec lequel le sujet est dans un rapport distinct, qui exige que soit intervenu dans le passé de la relation avec ce terme, l'élément radicalement différenciateur qu'est la concurrence.
Comment entendre une telle concurrence ? On pourrait simplifier les choses en disant qu'elle se situe entre ces deux sortes de « déjà-là ». Lacan souligne en effet la nécessité d'introduire cette notion que l'extérieur pour le sujet est donné d'abord, non pas comme quelque chose qui se projette de l'intérieur du sujet, de ses pulsions, mais comme la place, le lieu - on pourrait dire le bazar - où se situe le désir de l'Autre et où le sujet a à aller le rencontrer.
Saluant les découvertes de Mélanie Klein qui a approché, pénétré, aussi près que possible de ce qui se passe chez l'enfant, il fait cependant le reproche à cette voie kleinienne de faire s'évanouir la dialectique primordiale du désir telle que Freud l'a découverte et qui comporte un rapport tiers, qui fait intervenir au-delà de la mère, voire à travers elle, la présence du personnage, désiré ou rival, mais toujours tiers qu'est le père (ouvrant la perspective des divers noms sous lesquels il se verra décliné) : « De ce fait, le corps – et il est déjà très frappant que le corps soit au premier plan -, le corps maternel devient l'enceinte et l'habitacle de tout ce qui peut s'y localiser, par projection, des pulsions de l'enfant, ces pulsions étant elles-mêmes motivées par l'agression due à une déception fondamentale. En fin de compte, dans cette dialectique, rien ne peut nous faire sortir d'un mécanisme de projection illusoire, d'une construction du monde à partir d'une sorte d'autogenèse de fantasmes primordiaux. La genèse de l'extérieur en tant que lieu du mauvais, reste purement artificielle, et soumet toute l'accession ultérieure à la réalité à une pure dialectique de fantaisie. »
La triade freudienne ayant été réintroduite, et motivée de la sorte, il évoque l'échange qui s'y produit : « ce qui a été l'objet de la relation libidinale devient autre chose, est transformé en fonction signifiante pour le sujet, et le désir de celui-ci passe sur un autre plan, le plan du désir établi avec le troisième terme ». Dans l'opération, cet autre désir vient se substituer au premier, qui est refoulé, et en ressort transformé en son fond.
Alors, compte tenu de tout ce qui vient d'être dit, on peut se demander à plus d'un titre par rapport à quel ''déjà-là'' il peut bien être situé cet objet « a » cause du désir : en deçà du miroir ?... ou, marqué par le manque, déjà pris dans l'inventaire en trompe-l'œil des objets de cet autre monde auquel il est invité à prendre part ?
Jean Oury donne de sa fonction l'image d'un « clapet » dans un article intitulé L'objet chez Lacan sur Clinica La Borde b : « L'objet « a » joue le rôle d'une sorte de « sas », de clapet, au niveau du grand Autre. »… « une pulsation entre l'inconscient et la réalité », précisant encore : « Lacan dit que l'objet « a » n'est pas spécularisable, qu'il n'est pas dans le grand Autre. » Et si, à la fin de son article, Jean Oury rappelle encore une fois que « L'objet « a » n'est pas pris dans le miroir », il ajoute : « mais on ne peut le dire qu'une fois la problématique du miroir franchie (…) Bien que le symbolique, lui aussi, soit déjà-là bien avant, il ne peut se manifester qu'une fois délimité le cadre, c'est à dire le miroir ».
On sent bien qu'il y a là comme un ''truc'', dans ce déplacement progressif du désir... mais où est donc le truquage ? Dans le même article, Jean Oury fait référence à Lacan lorsqu'il précise que la problématique de l'objet est toujours prise dans une forme d'aliénation où intervient le rapport à l'Autre, c'est à dire la demande : sur un registre primaire, en effet, à l'image de ce qui se passe dans la sphère de l'oralité, l' « objet » (le pré-objet) est pris dans une dimension de dépendance confuse, - de (le) demander (à) l'Autre -, ou, comme dans celle de l'analité, ce soit, de proche en proche, d'un Autre que s'opère la demande, et qu'à ce moment-là, l'enfant puisse s'affirmer en disant « non », - l'objet prenant consistance du fait de la demande de cet Autre à qui il devient possible de dire non -.
Toutefois ce n'est que parallèlement au processus de ces identifications dites primaires et corrélativement à elles, et seulement au franchissement de la problématique du miroir dans laquelle l'objet se trouve dès lors pris, que s'ouvre un registre secondaire où, c'est en provenance d'un autre Autre, déjà-là, que peut s'opérer une demande, un appel à venir le rencontrer, ouvrant la liberté d'autres identifications à des objets - que ce soit, par exemple, la voix ou le regard c, mais encore bien d'autres - qui, eux, d'être passés au crible du miroir avec, certes, leur cargaison plus ou moins légitime, voire clandestine, sont culturellement monnayables d'avoir pu être pris dans la logique tierce et spéculaire à laquelle cet Autre-là permet d'accéder.
De cé ''trouc'' là, on peut donc penser avec raison que « se non è vero, è multo ben trovato » !
(Les fragments de textes et d'expériences librement associés ci-dessus, l'ont été par les soins des deux membres de l'Épi-est-sur-t'erre en écho aux questions qui leur venaient et qui les travaillaient de s'être autorisés à parler et à écrire dans l'espace institué de leur travail commun. Il s'est trouvé qu'ils y ont découvert une certaine logique qui ne prétend pas à autre chose qu'à avoir pu s'écrire, et ainsi, dans le meilleur des cas à être partagée avec qui s'y laissera prendre.)
Véronique et Philippe Legouis
a Jacques Lacan – Le Séminaire : Livre I, pp.93,94. (Seuil, Le champ freudien) - « Vous savez que le processus de sa maturation physiologique permet au sujet, à un moment donné de son histoire, d'intégrer effectivement ses fonctions motrices, et d'accéder à une maîtrise réelle de son corps. Seulement, c'est avant ce moment-là, quoique d'une façon corrélative, que le sujet prend conscience de son corps comme totalité. C'est sur quoi j'insiste dans ma théorie du stade du miroir – la seule vue de la forme totale du corps humain donne au sujet une maîtrise imaginaire de son corps, prématurée par rapport à la maîtrise réelle. Cette formation est détachée du processus même de la maturation et ne se confond pas avec lui. Le sujet anticipe sur l'achèvement de la maîtrise psychologique, et cette anticipation donnera son style à tout exercice ultérieur de la maîtrise motrice effective. C'est l'aventure originelle par où l'homme fait pour la première fois l'expérience qu'il se voit, se réfléchit et se conçoit autre qu'il n'est – dimension essentielle de l'humain, qui structure toute sa vie fantasmatique. »
b On peut trouver et lire l'article de Jean Oury L'objet chez Lacan à l'adresse suivante : https://psychaanalyse.com/pdf/L%20OBJET%20CHEZ%20LACAN%20(18%20Pages%20-%20193%20Ko).pdf
c "Sur une courbe, convexe vers le haut, Lacan place les différentes occurrences de l'objet. Sur la branche ascendante, l'objet oral puis l'objet anal. A l'inflexion, le phallus, en précisant bien que ce n'est pas un objet ; le phallus, agent de passage, de réversion, etc. Sur une courbe, les correspondances. En face de l'objet anal, on trouve sur la branche descendante l'objet scopique, c'est à dire le « regard ». En face de l'objet oral, la « voix ». Lacan concrétise donc une série d'objets. Ceci implique une critique de la théorie des stades : stade oral, stade anal, stade phallique..." (cf. l'article de Jean Oury L'objet chez Lacan, voir note b).
Concernant ce dernier avatar de l'objet, le phallus, un rapprochement peut être tenté, en lien avec ce que Jean Oury en précise, concernant sa place d'agent de passage, de réversion, avec une anecdote à partir de laquelle Pierre Legendre nous invite à réfléchir dans son ouvrage intitulé L'inestimable objet de la transmission, sur le thème de L'objet sans prix, en tant qu'il serait une figure du manque absolu (pp.40-41) :
« On dit parfois - en fait, il s'agit d'un ''on dit'' – que le tapis arabe doit comporter un défaut, qui serait en somme la marque propre, volontairement inscrite, de l'artisan. La tradition n'est pas aussi explicite. Néanmoins, par rapport à l'histoire occidentale du tapis, et de la tapisserie qui, d'après mes vérifications, n'indique rien de comparable, une telle pratique, plus ou moins reconnue, mérite d'être relevée, car elle nous met en présence d'un indice culturel de plus en plus refoulé par l'industrialisme occidental : la référence au manque, à la non-perfection, comme signe d'humanité.
Dans le cas du tapis tunisien, l'opération intervient au stade de la teinture et Golvin la décrit ainsi : « L'artisane aime à agrémenter certaines pièces teintes en rouge, de taches jaunes ou safran ». Sur la signification de cette pratique, l'enquête a recueilli des formulations notant la coutume (''on a touours fait ainsi'') ou l'appréciation esthétique (''c'est plus joli ainsi''), mais aussi cette réponse : ''parce qu'il est dit dans le Livre, Dieu seul fait des œuvres parfaites''. »
(…) « Ce qui a été dit, en somme, ne vise pas seulement le registre fonctionnel (comment se fabrique un tapis, à quoi il sert), mais le registre d'une catégorie mentale - la non-perfection – impliquant à la fois une opposition entre deux termes (le parfait et le non-parfait) et l'indication d'un principe conciliateur entre ces deux termes opposés (Dieu seul...) Autrement dit, le terme ''Dieu seul'' joue comme catégorie - la perfection - et comme référence au principe dont procède la division entre parfait et non-parfait.(...) Il est patent qu'il s'agit là de fiction et d'une logique de la fiction, d'un travail autour du ''comme si'', d'un ''comme si'' venant fonctionner en tant qu'instance tierce par rapport aux termes opposés deux à deux. »
Dans un autre volume de ses leçons (Leçons III, Dieu au miroir, p.124) Pierre Legendre en donne deux exemples. « L'un emprunté au judaïsme, au récit du temple de Jérusalem : seul le grand prêtre peut entrer dans le Saint des Saints. Et qu'y a-t-il dans ce lieu du plus sacré ? Le vide en représentation de l'absolu divin. L'autre exemple concerne le Japon, le shintoïsme moderne (équivalent, d'après une certaine interprétation japonaise, d'un monothéïsme d'État) : seul l'empereur accède au cœur du temple principal. Et qu'y a-t-il en ce lieu suprême ? Un miroir déposé dans un coffre. »