est mort d'une crise cardiaque dans sa maison de CESTAS (33), dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 janvier 2006.
Il avait participé, en tant que stagiaire, à des stages GET, à SAINT-PRIX, dans la région parisienne, du temps de Fernand OURY et Aïda VASQUEZ, puis à SAINT VINCENT- JALLEMOUTIERS (24).
Tantôt instituteur, tantôt éducateur, il avait travaillé dans diverses structures de l'enseignement adapté, ainsi qu'à la prison de Gradignan (33).
Il vivait près de Bordeaux avec sa compagne Yvette, professeur auprès de jeunes sourds, qu'il avait rencontrée à SAINT-PRIX dans les années 70.
Proche du Ceépi, il a fait partie des équipes de responsables des stages de MUR-DE-SOLOGNE 1998 et d'AOSTE 2000.
"Michel était vivant… vivant de chez vivant…
Son appétit de vivre, sa convivialité, son sens de l'accueil, son attention aux autres, son humour irrésistible, à temps et à contretemps, il en trouvait peut-être depuis longtemps la source dans une particulière aptitude à prendre la vie à bras le corps dont il avait le secret en dépit d'une santé que, malgré les apparences, il savait fragile s'il ne prenait pas les moyens de la préserver.
Il se dépêchait de vivre, et c'est ce qui contribuait à la qualité de sa présence inventive, cultivée et industrieuse.
Comment s'étonner que le cœur lâche, disait un ami commun, quand on a mis son cœur dans tant de choses, dans tant de relations d'amitié comme de travail, ce qui, compte tenu de la nature de sa profession, constituait une de ses principales qualités.
On ne pourra pas faire le compte des jeunes et des moins jeunes qu'il a, par sa présence, aidé à « s'en sortir », comme on dit.
Ses derniers grands travaux professionnels ont été la fabrication avec ses élèves, et la mise en bouteille d'un vin que certains dépositaires de sa production pensaient peut-être avoir encore le temps de déguster un jour avec lui.
Il avait récemment déposé la relation de cette expérience dans le bulletin intérieur (du CEEPI)..."