Lorsqu'est subvertie peu ou prou la loi du « Nous sommes là pour grandir et travailler ensemble »,
ou plus simplement lorsque les apprentissages pour tel ou tel enfant se font difficilement du fait d'une violence sous-jacente parfois invisible mais toujours envahissante.
Lorsque ça patine, lorsque ça ne s'inscrit pas,
l'organisation d'une classe de PI et son ambiance, n'y sont pas pour rien dans la possibilité d'y changer quelque chose.
Cela ne tient pas de la magie.
Les divers lieux d'inscription possible d'une parole dans une classe institutionnelle (Quoi-de-neuf ?, correspondance, texte libre, responsabilités diverses, travail d'équipe, monnaie intérieure, marché, Conseil, etc.) sont agencés de telle sorte que les habituelles relations dyadiques régressives et répétitives ont peu de chances d'y trouver à s'alimenter.
En lieu et place de ces relations dyadiques, sont institués des espaces où, peut entrer en jeu ce que Jean Oury appelle « la fonction scribe »1, (appellation en lien avec la logique de Charles Sanders Peirce et les travaux de Michel Balat).
Textes de références par ordre chronologique :
de Jean-Oury : "Le corps et ses entours : la fonction scribe"
Tous les autres sont de Michel Balat, à lire sur son site: http:/www.balat.fr
- 1988 : Logique du vague et psychanalyse,
- 1992 : Le Musement, de Pierce à Lacan,
- 1992 : Assumer l'abduction,
- 1998 : Muser, inscrire, interpréter
- 1998 réédité en 2001 : Corps et inscription de la parole dans les institutions
- 2010 : Variations à visées sémiotisantes,
- 2010 : Le nuage sémiosique et le temps,
- 2010 : Le désir dans les générations,
- 2010 : Violence et inscription ...
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