date : 31 octobre 2011
IFE : PISA
Le dossier d'actualité de veille et analyses de l'Institut français de l'éducation est consacré ce mois-ci aux évaluations PISA :
Ce que l'on en sait et ce que l'on en fait (n° 66, octobre 2011 Auteur : Olivier Rey)
Début du résumé :
"Les résultats de PISA (programme pour l'évaluation internationale des élèves) sont depuis 2001 rendus publics tous les trois ans et suscitent un flot croissant de commentaires sur les diagnostics qu'ils permettent de dresser de notre système éducatif. Même si la dimension « palmarès » est souvent la plus connue, ce n'est sans doute pas son aspect le plus intéressant.
Ce programme de l'OCDE constitue un réservoir de données sans précédent que de nombreuses recherches exploitent depuis plusieurs années.Il permet de mieux comprendre quelles sont les spécificités de notre école, au regard des résultats et des comportements des élèves français de 15 ans comparés à ceux de leurs camarades des autres pays concernés par l'enquête. Il offre également une vision renouvelée des relations entre performances et structures des systèmes éducatifs, posant par exemple sous un nouveau jour l'alternative entre tronc commun ou filières séparées durant la scolarité obligatoire....."
Extrait de la lettre du Monde La Toile de l'éducation du 19 oct 2011 par Martin Vidberg :
L'"évaluationnite" et la maternelle
La révélation par Le Monde des projets du ministère de l'éducation nationale d'effectuer des évaluations en maternelle a largement animé la toile éducative cette semaine. Le journal de Lubin titre son post : "'Repérage' en maternelle : dernier avatar de l'école-sanctuaire", tandis que le syndicat des enseignants a lancé une pétition en ligne contre le "tri en maternelle". Sur son blog, Natacha Polony du Figaro, estime que "les belles âmes qui s'insurgent oublient trop souvent que cette évaluationnite aigüe [sic] qui saisit l'éducation nationale - comme chaque strate des sociétés occidentales - se nourrit de la destruction des savoir-faire anciens, en l'occurrence du métier d'instituteur". Enfin, le blog Instit'humeur écrit : "Ne soyons pas hypocrite : quiconque a travaillé en maternelle sait très bien qu'on peut identifier de manière assez nette certains élèves présentant ou posant des difficultés, qu'elles soient scolaires ou comportementales, et ce dès 3 ou 4 ans. Il faut cesser cette posture politiquement correcte qui voudrait qu'en maternelle les élèves ne sont pas encore marqués par leur parcours, notamment familial et social." C'est d'ailleurs cette ligne que défend Luc Chatel, dans un entretien publié dans Le Monde du 20 octobre.